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La programmation neurolinguistique (PNL) au secours de nos relations


Deux formules magiques de programmation neurolinguistique (PNL) qui aident à garder le cœur ouvert et à rester dans un état d’esprit d’ouverture face aux points de vue des autres, pour améliorer nos relations.

Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager deux formules magiques de PNL qui, personnellement, m’ont grandement aidée cet hiver à garder mon cœur ouvert et à rester dans un état d’esprit d’ouverture face aux points de vue et '' façons de faire '' très différentes des miennes et là où, par le passé, j’aurais plutôt eu tendance à me fermer et à réagir fortement.


La PNL propose plusieurs croyances utiles à cultiver que l’on appelle, dans le jargon, des postulats. Après deux mois passés en France dans ma famille, je peux vous assurer que l’application de ces postulats a été très utile et éprouvée!


Le premier postulat est le suivant :


Nous ne sommes pas nos comportements.


Évidemment, me direz-vous.


Et pourtant… je vous mets au défi d’observer combien de généralisation vous entendez en une journée dans la bouche de votre entourage et, peut-être, soyons honnête, nous-mêmes.


La meilleure d’entre nous n’a-t-elle jamais fait de généralisation en associant un comportement (le FAIRE) à un trait de personnalité (l’ÊTRE) avant de le graver pour toujours dans le marbre de son esprit ?


Généraliser est un processus naturel qui peut pourtant porter préjudice à une relation.


Je vous explique. 


Le cerveau humain, pour se protéger, pour apprendre plus rapidement, pour gagner du temps, a appris à généraliser. Bien que ce processus soit très utile dans certaines circonstances (par exemple lorsqu’il s’agit d’éviter de réapprendre à conduire une voiture tous les jours), il peut, en revanche, devenir limitant dans une relation car il empêche toute évolution possible.


Ce qu’on appelle des jugements ou des conclusions sur l’autre résultent d’un processus de généralisation reconnaissable par toutes ces phrases qui commencent par « tu es [ceci] », « il est [cela] », « tu as toujours été [comme ci] », « elle ne fera jamais ça, elle est trop ci pour ça» ou « c’est comme ça / il est comme ça ».

Je vous donne deux exemples pour illustrer le principe de généralisation :


Exemple #1 : Matante n’a pas acheté de cadeaux à Noël. Voici le résultat qui ressortirait d’un processus de généralisation « Ta tante est une égoïste ».


Exemple #2 : Je suis en retard pour aller chercher mon frère à la gare. Résultat « Tu ne penses jamais aux autres ».


Vous comprenez le principe ? Le cerveau humain a tendance à généraliser rapidement un comportement observé à un moment donné et à le transformer en une caractéristique au niveau de l’identité de la personne. Comme si l’observation d’un comportement pouvait graver dans le marbre l’identité de la personne à tout jamais.


Nous ne sommes pas nos comportements. Nous sommes beaucoup plus que nos comportements.


Le risque, lorsqu’on tombe dans la généralisation, c’est de réduire l’identité d’une personne à un comportement. C’est comme coller une étiquette sur la personne en face de soi : « égoïste », « anxieuse », « jalouse », « contrôlante», « paresseuse», « colérique»,  etc. 


Et soyons honnête… qui aime se faire dire qui et comment il est ? 


Comment vous sentez-vous lorsque vous entendez votre interlocuteur émettre une conclusion à propos de vous ? 


Vous sentez-vous plus libre ou plus limité.e et contraint.e dans votre expression, dans l’expression de votre être ?


Il est rare qu’un être humain aime se faire dire qui il est car il sent naturellement qu’il est tellement plus que seulement ses comportements.



OK, mais on fait comment pour ne pas juger ?


Première étape (et non la moindre) : apprendre à distinguer un comportement d’un jugement. C’est-à-dire se ramener aux faits sans chercher à interpréter la situation (mais attention le cerveau est rapide, je dis souvent que le jugement c’est la langue maternelle des humains). 


Un fait est quelque chose qui est dit, qui est fait, qui est vu. Un fait fait appel à nos 5 sens. « Quand tu dis ça », « Quand je vois que tu fais [ça] », etc.


Un comportement c’est un fait. Pas un adjectif placé derrière le verbe être.


Si notre intention est de garder son cœur ouvert à la relation, la deuxième étape pourrait être de se souvenir du deuxième postulat de la PNL qui nous rappelle que :


Tout comportement a une intention positive


Les comportements reflètent un système de pensée, de croyances, des valeurs, une vision. Ils sont l’expression de notre capacité (ou incapacité) à exprimer cette vision, ces valeurs. En ce sens, ils sont comme la pointe visible de l’iceberg car ce qui est en arrière d’un comportement est toute la structure invisible de l’ÊTRE, beaucoup plus vaste que ce qui est seulement vu, entendu ou fait.


Une astuce pour découvrir ce qui sous-tend un comportement est donc de choisir d’adopter la curiosité sincère vers l’autre, par exemple en posant des questions ouvertes comme :


« En quoi c’est important pour toi de [citer le comportement] ? » ou « Quand tu [citer le comportement], est-ce que tu pourrais me dire ce qu’il s’est passé pour toi à ce moment-là ? ».


*Il va sans dire que je ne vous partage pas ces astuces pour « manipuler » l’autre ou lui montrer qu’il a tort ou lui faire passer un message implicite. De toute façon, ça ne marcherait pas car l’être humain ressent la sincérité et la curiosité réelle en arrière des mots (le langage est principalement non-verbal, rappelons-le!). 


En général, lorsqu’on pose ce genre questions, on peut alors découvrir l’intention positive en arrière d’un comportement que l’on ne comprend pas à priori


Et lorsqu’on touche à ce cadeau (en arrière du comportement déplaisant), cela aide à ouvrir le dialogue à partir d’une nouvelle perspective et donne une piste pour approfondir la relation et tenter de mieux se comprendre.


Une dernière petite astuce que j’adore pour cultiver la curiosité c’est le jeu du “faire comme si c’était la première fois [que vous rencontrez cette personne]”


Si vous n’aviez aucun apriori sur cette personne, que verriez-vous de différent, que feriez-vous de différent, comment agiriez-vous autrement ?


À tester ! Je vous souhaite d’être surpris.e.s par ce petit exercice tout simple mais ô combien puissant !



Bénédicte Chatelais, Coach professionnelle certifiée en PNL humaniste


Clinique Hormona

581 702-8030 poste 710


Pour plus d'informations sur le coaching en programmation neurolinguistique à la Clinique Hormona :

 


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