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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : Le rôle de l’alimentation pour améliorer votre fertilité

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Par Audrey Genest, Nutritionniste/Diététiste


Une alimentation adaptée joue également un rôle clé dans la gestion des  symptômes du syndrome des ovaires polykystiques

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection hormonale courante qui touche environ 10 % des femmes en âge de procréer. Il se caractérise notamment par un déséquilibre hormonal, une plus grande présence des hormones androgènes (masculines), une

résistance à l’insuline et la présence de kystes sur les ovaires. Le SOPK peut engendrer des irrégularités menstruelles, une prise de poids, de l’acné, une certaine pilosité plus accrue et des problèmes de fertilité. Une alimentation adaptée joue également un rôle clé dans la gestion des

symptômes du SOPK.



L’impact du SOPK sur le métabolisme


L’un des principaux défis des femmes affectées par le SOPK est la résistance à l’insuline, un phénomène où les cellules du corps réagissent moins efficacement à l’insuline. Cela peut entraîner une augmentation du taux de sucre dans le sang, favorisant la prise de poids et augmentant le risque de développer un diabète de type 2.



Principes de Base d’une Alimentation pour le SOPK


1. Privilégier les aliments à faible indice glycémique

Les aliments à faible IG libèrent le glucose lentement dans le sang, évitant ainsi les pics d’insuline. Parmi ces aliments, on trouve :

  • Les féculents : quinoa, orge, patates douces.

  • Les légumes : épinards, brocoli, courgettes.

  • Les fruits : baies, oranges, poires.



2. Augmenter les apports en fibres

Les fibres aident à ralentir l’absorption du glucose, favorisant une meilleure gestion de la glycémie.

Les sources riches en fibres incluent :

  • Les légumes

  • Les légumineuses

  • Les noix et graines



3. Inclure des gras nutritifs

Les acides gras oméga-3 et les gras mono-insaturés réduisent l’inflammation et soutiennent la santé hormonale. Privilégiez :

  • Les poissons gras

  • L’huile d’olive et l’huile de caméline

  • L’avocat



4. Réduire les sucres raffinés et aliments transformés

Les sucres rapides et les aliments hautement transformés augmentent les pics d’insuline.


Limitez les :

  • Les breuvages sucrées

  • Les pâtisseries industrielles

  • Les plats et aliments préparés riches en sucres et additifs



5. Adopter une consommation modérée de glucides

Bien que les glucides soient importants, une consommation excessive de glucides riches en sucres concentrés peut exacerber la résistance à l’insuline.


Optez pour des portions contrôlées et privilégiez plutôt les glucides complexes comme :

  • Les céréales complètes (riz brun, quinoa, avoine, orge, épeautre, blé complet, pain complet, pâtes complètes)

  • Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, haricots noirs, pois cassés)

  • Les tubercules (pommes de terre (avec la peau), patates douces, manioc)

  • Les noix et graines (amandes, noix de cajou, graines de chia, graines de lin, graines de tournesol)

  • Les fruits riches en fibre (bananes, pommes (avec la peau), poire, fruits rouges (myrtilles, mûres))



6. Inclure des aliments qui contiennent des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes


Ajoutez dans votre alimentation :

  • Le curcuma

  • Les baies (petits fruits)

  • Les noix et les graines

  • Le thé vert



Bien que le SOPK ne puisse pas être guéri, une alimentation équilibrée et adaptée est un outil puissant pour réduire les symptômes, améliorer la résistance à l’insuline et soutenir la santé hormonale. Cela contribue à normaliser la fréquence de l’ovulation et, par conséquent, à

améliorer la fertilité.


N’hésitez pas à communiquer avec une nutritionniste chez Hormona pour vous offrir un soutien plus personnalisé.



Audrey Genest, Dtp.

Service disponible en téléconsultation (à distance) ou en présentiel à la Clinique Hormona


581-702-8030 poste 5


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RÉFÉRENCES:

1. Diabète Québec. Guide alimentaire à indice glycémique.

glycemique.pdf. En ligne. Page consultée le 3 décembre 2024.

2. Kazemi M, Kim JY, Wan C, Xiong JD, Michalak J, Xavier IB, Ganga K, Tay CT, Grieger JA,

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5. Xenou M, Gourounti K. Dietary Patterns and Polycystic Ovary Syndrome: a Systematic

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