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Se libérer de nos croyances limitantes à l'aide de la programmation neurolinguistique

Dernière mise à jour : 12 mars


Du point de vue de la PNL, une croyance peut être définie comme une habitude de pensée qui est répétée (plus ou moins fréquemment) et associée à une intensité émotionnelle (plus ou moins forte). Plus la répétition d’une pensée est fréquente et associée à une émotion forte, plus le pouvoir que cette pensée a sur nous est puissant.

Comment est-ce que je peux savoir que je porte des croyances limitantes et comment puis-je m’en libérer ?


Avant de répondre à ces questions, je vais vous parler de ce qu’est une

« croyance » du point de vue de la programmation neurolinguistique (PNL) et, dans un deuxième temps vous donner quelques astuces pour vous entraîner à les détecter à travers l’observation de votre langage et vos comportements.


Du point de vue de la PNL, une croyance peut être définie comme une habitude de pensée qui est répétée (plus ou moins fréquemment) et associée à une intensité émotionnelle (plus ou moins forte). Plus la répétition d’une pensée est fréquente et associée à une émotion forte, plus le pouvoir que cette pensée a sur nous est puissant.

Lorsque l’émotion associée à la pensée est reliée à des émotions comme la culpabilité, la honte, la colère, la tristesse, la peur, etc., il peut être utile de vérifier quels sont les avantages sous-jacents qui existent à conserver cette croyance. Malheureusement, celles-ci sont souvent inconscientes.

Des synonymes possibles au terme « croyances » pourraient être : habitudes de pensée, pensées, histoires, discours internes, conditionnements, programmes de pensée.


De ce point de vue, une croyance n’est nullement rattachée à une religion. Une croyance n’est ni plus ni moins qu’une histoire qui roule dans notre tête, à laquelle on est attaché. Elle constitue un filtre à travers lequel on perçoit la réalité.


En PNL, on ne catégorise pas les pensées comme « positives » ni « négatives » mais plutôt comme étant aidantes, supportantes ou au contraire, limitantes.


Tout comme il peut être utile de faire le ménage régulièrement dans son ordinateur ou son cellulaire (supprimer les applications non-utilisées, les vieux fichiers ou ceux qui ralentissent le système), il est sain de revisiter régulièrement les programmes de pensées installés au sein de notre esprit.


Les croyances sont aussi le point de contact entre la perception que l’on a de soi-même (notre identité) et les ressources, qualités, compétences ou stratégies que l’on va développer et mettre en place dans notre vie.


Autrement dit, nos comportements et les ressources, compétences et stratégies que l’on va cultiver (ou non) sont le reflet de notre discours interne (conscient ou inconscient). Ces fameuses croyances découlent elles-mêmes de croyances plus profondes directement reliées à notre identité, soit la perception que l’on a de soi-même, qui l’on se sent ÊTRE profondément.


Par exemple, si je crois  que « je suis nulle », « je ne vaux rien » (croyances limitantes liées à une perception négative de soi-même donc de notre identité), il est possible que je développe la croyance « Je dois travailler plus fort que les autres pour réussir ». Cette croyance étant solidement installée dans mon système interne, je vais apprendre à me démener au travail et développer des ressources de persévérance, de patience et de discipline par exemple. Mais peut-être aussi des comportements plus limitants comme la rigidité, le manque d’affirmation, etc.



D’où viennent nos croyances et quels sont leurs éventuels impacts ?


Nous avons grandi dans un monde conditionné. L’éducation parentale, le système scolaire, religieux, politique et culturel sont autant de sources de conditionnement. Tout au long de notre vie, nous avons appris des histoires individuelles, familiales et collectives qui viennent s’imprimer très tôt dans notre esprit, notre “carte du monde”. Encore là, ni bon ni mal.

Les croyances, habitudes de pensées ou histoires qui roulent dans notre tête jouent alors le rôle de filtres à travers lesquels je perçois ma réalité. Un proverbe dit « je crois ce que je vois », mais ne devrait-on pas plutôt dire « je vois ce que je crois » ? Un grand nombre de biais cognitifs sont aujourd’hui répertoriés. Ces biais cognitifs incluent des distorsions, des généralisations, des processus de sélection ou d’omission. En PNL, ces filtres composent ce qu’on appelle notre « carte du monde », c’est-à-dire notre système de croyances et de perceptions.

Si j’ai appris que je devais être au service des autres pour être aimée, il est fort à parier que je vais développer des comportements qui vont façonner mon expérience de la réalité en ce sens. Mon expérience vient alors confirmer ma croyance.

Certains conditionnements sont transmis de génération en génération « dans la famille, on est tous [X]  ». Qui a dit ça ? On ne sait plus mais l’histoire familiale semble tellement s’être répétée qu’on ne la remet plus en question.


À l’inverse, si je suis victime d’un grave accident par exemple, l’intensité de l'événement est telle qu’il est possible que je développe une nouvelle croyance instantanément « faire [X] c’est dangereux, je vais mourir si je refais ça ».

Répétition et intensité, voilà la formule magique pour imprimer une belle croyance dans son esprit sans même le réaliser.



Comment repérer lorsque nous sommes agis par des croyances limitantes ?


Je vais vous partager quelques trucs de langage très faciles à attraper pour réussir à repérer lorsqu’une croyance parle à votre place. Je le répète encore une fois ici, le but n’est pas de classifier si une chose est bonne ou non mais plutôt de se demander si l’histoire à laquelle on croit est encore utile dans notre quotidien ou non. Tout comme les médicaments, c’est le dosage qui compte et il est spécifique à chaque personne.


Premièrement, soyez attentive à tous les « il faut » et les « je dois » que vous prononcez, intérieurement ou extérieurement. Lorsque vous creusez leurs sources, vous retrouverez rapidement une croyance limitante. Tentez de repérer toutes les fois où vous vous dites « C’est toujours comme ça » ou « jamais ». Arrivez-vous à remonter à l’origine de ces « toujours, toujours » et « jamais, jamais » ou encore « c’est impossible que… » , « c’est sûr que… » ? Quelle histoire se cache en arrière ? Les pensées que l’on érige en vérité révèlent souvent une croyance sous-jacente.

Un autre repère pourrait être de repérer les patterns dans votre vie (ce qu’on appelle schéma répétitif en français). Lorsque des événements se produisent et se reproduisent sous différents visages dans notre vie, il peut être utile d’aller creuser quelles sont les croyances en arrière. Cela peut-être des comportements que l’on répète automatiquement dans certaines situations par exemple.


En PNL, on a une croyance utile qui dit que l’être humain fait toujours le meilleur choix possible [avec les ressources, les connaissances, les capacités et le niveau de conscience du moment]. Lorsqu’on répète des comportements limitants, c’est simplement qu’on manque de choix pour agir autrement. En d’autres termes, le coach professionnel est là pour aider son client à agrandir sa carte du monde, son système de perception pour offrir plus de choix et de possibilités à son client. En effet, la loi de la variété requise suggère que plus on a de choix, mieux cela vaut. Une croyance limitante n’est que le signe d’une perception limitée de la réalité. 



Comment je m’en libère ?


Il est possible d’oublier complètement une ancienne habitude de pensée à force d’en répéter une autre ou bien en la regardant sous un nouvel angle qui en transforme instantanément notre perception interne. Autrement dit en jouant sur les facteurs de répétition ou d’intensité.


Il est aussi possible de se libérer du pouvoir émotionnel que la pensée limitante a sur nous en apprenant à s’en dissocier, à développer sa pleine présence et des stratégies internes pour reprendre le pouvoir de soi-même lorsque la pensée apparaît et transformer l’encodage initial de celle-ci. Dans ce cas de figure, l’ancienne croyance peut encore exister mais elle n’a plus de pouvoir. Elle n’est plus un déclencheur. Plusieurs techniques et approches thérapeutiques existent pour accompagner les personnes dans ce processus, entre autres l’hypnose et les outils offerts par la PNL. Renseignez-vous auprès de professionnels pour découvrir quelles approches pourraient vous convenir.

 

Bénédicte Chatelais, Coach professionnelle certifiée en PNL humaniste


Clinique Hormona

581 702-8030 poste 710


Pour plus d'informations sur le coaching en programmation neurolinguistique à la Clinique Hormona :



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